Nous sentons que, de plus en plus, nous vivons dans un monde à plusieurs vitesses... Dans nos quartiers multiculturels, beaucoup de jeunes portent en eux une grande violence parce qu’ils n’ont pas eu de formation scolaire et de possibilité de travail. Pour nous, il est donc important de faire des petits pas, en essayant d’entrer en contact avec eux, en leur manifestant de l’attention quand nous les croisons dans la rue. Nous avons choisi, en communauté, de faire nos courses dans les petits commerces de notre quartier dont les propriétaires viennent de pays très différents afin de les connaître et de les soutenir ».